mardi 20 janvier 2015

Aurora, Kentucky de Carolyn D. Wall

Présentation
En 1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté, conséquence de la dépression, et le racisme profond, Olivia Harker, s'échine à tenir avec son petit-fils, William, l'épicerie héritée de son père, mort, et héberge sa mère à moitié folle. Seule consolation, son amour payé de retour pour William et la présence des loups descendants de ceux rapportés d'Alaska par son grand-père. […] Ce roman, très abouti qui nous vient de l'Amérique profonde, s'inscrit dans la veine de Harper Lee et de Eudora Welty. Traversé par une tension et une émotion quasi constantes, il est porté par une femme magnifique, courageuse, qui a gardé sa candeur et son intégrité.

Mon avis (Lu il y a un bout)
Il est de ces livres qui, dès leurs premières lignes parcourues, vous savez déjà qu’ils prendront prise sur votre temps et votre désir d’en savoir plus augmentera à chaque page. C’est le cas avec Aurora, Kentucky, roman racontant un beau récit, magnifique et triste à la fois.
Et vraiment; c'est une belle histoire que celle d’Olivia. De sa jeunesse à l’âge adulte, on suit les pas de ce personnage avec intérêt.

Et elle en a vu et vécu des choses la belle Olivia. Vivant dans une ville où la haine, la pauvreté et le racisme font loi, elle apprendra à se battre et à tenir le coup au travers une misère trop présente.
Olivia nous raconte son père, la folie de sa mère, l’intolérance et la violence contre ses ami(e)s noir(e)s, la cruauté envers les loups qu'elle aime tant et ces secrets qu’elle va apprendre au  fil des ans et qui vont la bouleverser.  Le personnage d'Olivia fait partie de ceux qui se battent, qui peuvent baisser les bras mais qui se relèvent avec encore plus de détermination, de courage et de volonté.

Finalement, avec Aurora, Kentucky, l’auteure nous présente  un très, très beau roman. D'un style fluide et par une plume fort habile Carolyn D. Wall signe une œuvre qui nous fait vivre, à chaque page, émotions sur émotions. À lire sans modérations.

Aurora, Kentucky de Carolyn D. Wall
Seuil, 2010

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