vendredi 30 janvier 2015

Le vieux qui lisait des romans d'amour : Luis Sepulveda

Résumé
El Idilio est un petit village aux portes de la forêt amazonienne. Un enfer vert peuplé de chercheurs d'or, d'aventuriers de tout poil en quête d'un Eldorado imaginaire, d'Indiens Jivaros rejetés par leur peuple. La découverte par les Indiens Shuars d'un cadavre d'homme blond atrocement mutilé met le feu au village. Malgré les accusations hâtives du maire qui désigne les Indiens, Antonio José Bolivar diagnostique dans cette mort non pas la main de l'homme mais la griffe d'un fauve... Le vieil homme, aguerri aux mystères de la forêt et grand lecteur de romans sentimentaux se voit bientôt contraint de se lancer dans une chasse de tous les dangers […]

Mon avis (Lu il y a longtemps)
120 pages gravées de mots beaux, durs et drôles.  Un tout petit bouquin débordant d’amour envers la nature et les mots. Mon premier livre d’un auteur remarquable qui a su, au travers une toute petite heure, me faire vivre un très beau moment littéraire.

Ce n’est pas un livre d’action où tout se bouscule mais une histoire d’une sensibilité incroyable. Celle d’un homme qui a vécu au travers la faune, les indiens amazoniens et la lecture. Une vie relatée en douceur avec un respect si grand envers le monde et ses merveilles, que je ressors de ce roman véritablement en amour avec ce vieil homme et ses convictions.

Il m’est difficile de bien vous détailler tout ce que j’ai ressenti à cette lecture car ce genre d’écrit il faut le lire et découvrir sa teneur pour bien s’en imprégner. Alors n’hésitez pas car vous allez vraiment saisir où je veux en venir.

Le vieux qui lisait des romans d'amour : Luis Sepulveda
Seuil/Points, 1997

Petit extrait
" Il lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s'il les dégustait, et, quand il avait maîtrisé le mot entier, il le répétait d'un trait. Puis il faisait la même chose avec la phrase complète, et c'est ainsi qu'il s'appropriait les sentiments et les idées que contenaient les pages. 
Quand un passage lui plaisait particulièrement, il le répétait autant de fois qu'il l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait aussi être beau." 

2 commentaires:

Marion a dit...

Jusqu'à aujourd'hui, je crois ne jamais avoir croisé quelqu'un qui n'ait pas aimé ce roman ! :) C'est rare de toucher ainsi à l'universel, c'est précieux !

Du coup, j'ai envie de le relire ! ;-)

Suzanne a dit...

Et c'est une lecture ''réflexion'' ce que je ne déteste pas du tout ;-)