mercredi 7 janvier 2015

La chorale du diable de Martin Michaud

Description
Dans ce qui a tout l'air d'être un drame familial, une femme et ses trois enfants sont sauvagement tués à coups de hache.  L'auteur présumé du carnage, le mari, s'est suicidé après s'être tranché la langue.  Mais est-ce bien ce qui s'est passé?
Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l'échelle de la province de Québec: une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet est kidnappée.  Par qui?   Pourquoi?
Deux énigmes que vont s'attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style rentre-dedans: Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière lui, en voit d'autres surgir de son passé, enlaidis par le temps; et Jacinthe Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue une haine infernale.
Naviguant à travers le fanatisme religieux et la perversité de démons ordinaires, ils vont s'engager dans une valse à quatre temps diabolique entre Montréal, Sherbrooke, Val-d'Or et... le Vatican.  Jusqu'à découvrir le secret terrifiant de la chorale du diable.

Mon avis (Lu il y a un bon bout) 
Bien que je n’avais pas détesté Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, premier opus des enquêtes de Lessard, j’étais tout de même restée sur ma faim mais là, j’avoue que Michaud m’a réellement surprise et j’ai appris à apprécier ce sacré enquêteur et je crois que la rentrée de Jacinthe Taillon (ennemie jurée de Lessard) y est aussi pour quelque chose. Deux très beaux personnages : l’un bourru, taciturne mais efficace et remplie d’humanité l’autre, enquêtrice à la rancune facile (surtout envers Lessard), au caractère très fort et indépendant. Un duo d’enquêteurs complètement à l’opposé l’un de l’autre mais ô combien intéressant.
De plus, force est d’admettre que cette deuxième enquête comporte un peu moins d’invraisemblances que la première malgré quelques petits bémols cependant, entre autre, un début un peu lent et quelques répétitions trop détaillées mais bon, tout ne peut pas être parfait.
Par contre, dans La chorale du diable, Michaud a concocté une intrigue très intéressante jouant sur quelques tableaux différents mais qui, au bout du compte, se rejoignent. Et pour les amateur.e.s de roman policier avec un mélange de glauque et surnaturel, la recette est réussie.
Finalement, j’ai vraiment bien aimé ce deuxième volet et je surveille de près une prochaine sortie relatant les exploits de Victor Lessard.

La chorale du diable de Martin Michaud
Les Éditions La Goélette, 2011 500 p.

Lu de l'auteur:Il ne faut pas parler dans l'ascenceur

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