mardi 30 décembre 2014

Les Carnets de Douglas de Christine Eddie

Résumé
Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucoup trop discret pour figurer sur une carte. Au cœur de la nature généreuse et sauvage, ils s’aiment, à l’abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu’à ce que la vie, comme d’habitude, fasse des siennes. […] Une passion comme au cinéma, qui se déploie à l’ombre d’un arbre, d’une clarinette et de la beauté fragile du monde.

Mon avis (Lu il y a un bout)
Un tout petit bouquin, de courts chapitres aux titres accrocheurs comme «Musique» ou encore «Accéléré», une nature omniprésente mais surtout, surtout des personnages beaux, si beaux dans leurs émotions qu’ils me seront  inoubliables. Romain, Éléna et Rose des êtres tendres, amoureux, seuls et malheureusement blessés par la vie, le passé et le présent.
Les Carnets de Douglas c’est aussi de belles scènes  se jouant dans un petit village au tendre nom de Rivière-aux-oies  autour d’une nature belle mais aussi ravagée.
Je ne suis pas vraiment une lectrice d’histoire à l’eau de rose style « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants» pas du tout. Je suis  une amoureuse des mots, ceux qui me captivent, qui me surprennent, qui me font rire et pleurer. Des mots et des phrases simples comme ceux de cette auteure qui,  par sa plume d’une douceur poétique, a su me raconter une très belle histoire, émouvante et riche en des mots coulant  comme rivière.  À découvrir.

Petit extrait :
On s’essouffle à parcourir la terre, à l’affût de quelque trésor qui console. On écoute le chant de la mer. On lit un poème. On respire du jasmin. On tombe avec la neige. On cherche un éblouissement qui retentira encore quand les heures creuses reviendront rythmer l’ordinaire, un éclat fulgurant qu’aucune misère humaine ne peut écraser. 

Les Carnets de Douglas de Christine Eddie
Édition  Alto, 2007

Lu de la même auteur: Je suis là

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